lectures en voyage

Pas moins de sept livres m'ont accompagnés pendant ce petit mois, certains basiques, voire carrément pas de mon goût, et d'autres inoubliables. Pour illustrer mon voyage d'autres parcours plus intérieurs, en voici la liste, car appréciés ou non, ils sont désormais définitivement associés à chaque étape de ce parcours...




Dans l'ordre, j'ai commencé dans l'avion :
Terre des oublis, de Duong Thu Huong
(éditeur Sabine Wespieser, 2006). Comme j'ai aimé ce livre. L'histoire de Mien, au coeur du Vietnam, jeune femme déchirée entre deux hommes comme son pays peut être écartelé entre la guerre et le renouveau, entre la douleur de l'horreur vécue et la tentation du bonheur.  Une histoire de fidélité, de mémoire, d'amour, qui m'a saisie pendant ces premiers jours en Asie.

Il m'a tant plu que l'ai mis dans ma liste des lectures de l'années 2008, sur mon blog des anakaleatoires, si vous souhaitez en savoir plus...


A Luang Prabang, j'ai lu en deux jours : 
69  de Murakami Ryu (1987)

Léger. Nostalgique, rigolo. Ce sont des adjectifs qu'on n'a pas l'habitude d'associer à l'auteur du magistral, effroyable "les Bébés de la consigne automatique", ce livre que j'ai lu pendant notre dernier voyage en Inde, et qui m'a profondément marquée, par la puissance d'évoation de la fin d'un monde, la décadence, un absolutisme rageur...
Ici il s'agit plutôt d'une sorte de fil narratif qui nous entraîne dans les années lycée de l'auteur, décrivant un monde farfelu de lycéens branquignolles, et les figures marquantes de leur époque. Ce n'est vraiment pas celui que j'ai préféré, mais il laisse quand même plonger dans une époque bien marquée...



Puis j'ai enchainé par
 Le troisième Jumeau de Ken Follett (1997)

Je pensais tenir entre mes mains la prose d'un maître du récit romanesque, gardant en mémoire quelques bribes des "Piliers de la terre".

Ce polar, j'ai vraiment eu du mal à le prendre au sérieux, puis à le terminer. J'ai trouvé tout si convenu, si grossier, on nous prend pour des imbéciles ou quoi ??? Bon j'avoue que je ne suis pas fan du genre polar. Je l'ai terminé rapidement pour espérer l'échanger au bookstore contre de la lecture fraiche !


J'ai continué dans le même genre, avec 
La dame du Cinquième de Dougas Kennedy
 pour pouvoir m'en délester à la prochaine guest ! Pas non plus un souvenir impérissable sinon celui qui me permettra de me rappeler de ne plus jamais rouvrir une production de cet écrivain.
Trop glauque, trop faux-bons-sentiments pour moi, merci !



Avant de quitter Luang Prabang, j'ai quand même pris le soin d'échanger le Murakami, (Ryu, à ne pas confondre avec Haruki de son prénom, dont je suis une grande fan !) contre un livre que j'ai déniché au bookstore l'Etranger : 
Un roman russe  d'Emmanuel Carrère

Son récit masturbo-autobio-gratte-moi là-plus-bas, a été englouit dans la première nuit sans sommeil de Tha Khaek. En refermant la denière page, je me suis dite que j'avais quand même de la chance de ne pas vivre avec Emmanuel carrère...



A Tadlo, j'ai trouvé...
 Une Nuit de Magie Noire -  Konsalik (1980)
Parfait pour l'endroit, bien que traduit dans un français vieillot, avec des tournures horriblement ringardes, mais c'est peut-être ce qui a ajouté, au final au charme de cette histoire du genre pirates et princesses... Ici une histoire d'enfant malade dont les parents vont trouver des remèdes auprès d'un guérisseur dans une île paradisiaque empoisonnée par de méchant trafiquants d'armes... Ouf ! C'était quand même dans le beau bungalox de tadlo, un bon moment !



J'ai continué avec un délice sans pareil avec le livre merveilleux de :
Vikas Svarup -  Les fabuleuses aventures
d'un indien malchanceux qui devint milliardaire.

Quel régal, quel bonheur sans nom, quellle rigolade et quelle émotion. J'ai retrouvé tout le paradoxe de l'Inde, et je me suis rappelée à quel point j'aimais cette culture, ce pays ! Un grand moment de bonheur...



Enfin dans le train qui nous ramenait à Bangkok, je suis restée en Inde, avec :
 Le festin de Roses de Indu Sundaresan
qui raconte avec  un grand talent l'histoire de Nur Jahan, épouse du Grand Moghol Jahangir, dont le fils érigera pour sa femme le fabuleux Taj Mahal.



Dans l'avion du retour, j'ai bien essayé les nouvelles de
Philip Roth, Goodbye Colombus
traduit en 1962  mais le livre m'est tombé des mains à la troisième histoire, désolée, j'avais bien pourtant envie de découvrir ce grand écrivain américain, mais le charme n'a pas opéré.



Il me reste à vous parler de ce livre déniché dans une petite guest de Tadlo :
Mes voyages avec Hérodote, de Ryszard Kapuscinski
... mais je ne l'ai pas terminé...

à suivre...


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